Procès Bonnemaison : cinq années d'emprisonnement avec sursis requises
Au terme de deux semaines de procès en appel, l'avocat général de la cour d'assises du Maine-et-Loire (Angers), Olivier Tcherkessoff, a requis cinq ans d'emprisonnement avec sursis à l'encontre du docteur Nicolas Bonnemaison, comme en première instance.
L'ancien urgentiste est jugé pour "l'empoisonnement" de sept de ses patients, lorsqu'il exercé comme urgentiste à Bayonne, entre mars 2010 et juillet 2011. Nicolas Bonnemaison avait été acquitté en première instance à Pau, en juin 2014, devant la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques.
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#Bonnemaison #Réquisitoire
— Charlotte Piret (@ChPiret) October 23, 2015
"Non, monsieur Bonnemaison n’est pas un empoisonneur ou un assassin au sens commun."
Nicolas Bonnemaison "n'est pas un assassin, pas un empoisonneur au ces communs de ces termes" , a estimé l'avocat général. Pour autant, selon lui, l'ex-urgentiste a délibérement "provoqué la mort" de six de ses sept patients. "L'empoisonnement par pitié, par compassion ou par amour n'est pas moins intentionnel, d'un point de vue juridique, qu'un empoisonnement par vengeance, jalousie ou cupidité" , a-t-il expliqué.
Le verdict est attendu samedi dans la journée.
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