Procès des paris suspects : la compagne de Nikola Karabatic le dédouane
Géraldine Pillet est jugée, comme Nikola Karabatic, parmi 16 prévenus dans le dossier des paris suspects sur le match Cesson-Montpellier, présumé truqué. La compagne du célèbre handballeur a affirmé, ce mardi devant le tribunal correctionnel de Montpellier, qu’elle n'avait en aucun cas prévenu le demi-centre de l'équipe de France de handball de sa volonté de parier sur la rencontre Cesson-Montpellier.
"Je ne lui ai pas parlé de mes intentions (de parier). Il se serait fermement opposé, parce que, lui, a une éthique" , a-t-elle déclaré. "C’était inenvisageable de lui en parler" , poursuit-elle. Un témoignage qui tend à dédouaner le joueur qui, de son côté, a toujours soutenu qu'il n'avait jamais été informé de ces paris. Nikola Karabatic sera entendu mercredi par le tribunal.
Par appât du gain
Invitée à exposer les raisons pour lesquelles elle avait entrepris de parier sur la rencontre, la jeune femme, employée d’hôtel pour 900 euros par mois à Paris, a reconnu l’avoir fait "pour le jeu" et "l’appât du gain" , encouragé en cela par Jenny Priez, la compagne de Luka Karabatic, le frère de Nikola. "Si c'était à refaire, je ne le referai pas" , a-t-elle expliqué en indiquant n'avoir pas mesuré les conséquences de son geste à l'époque des faits.
Mis en cause dans cette affaire, Luka Karabatic et Jenny Priez ont tous les deux reconnu qu’ils avaient parié. Cette dernière a également été entendue à la barre mardi. "Ces motivations étaient celles d'un parieur qui avait envie de tenter un coup de poker ", a expliqué Jennifer Priez. "Il (Luka) m'a donné ses motivations, c'est un expert (...) J'ai confiance en lui, j'ai joué pour lui comme il aurait pu jouer pour moi ".
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