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Table ronde marseillaise : un premier clash Mennucci/Guérini

Elus et représentants de l'Etat se sont retrouvés ce samedi matin à Marseille en  préfecture, pour tenter de trouver des solutions à la recrudescence de la violence. Premier coup de colère, celui du député socialiste des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci qui proteste contre la présence du président du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, "mis en examen pour association de malfaiteurs".
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Patrick Mennucci n'a pas mâché ses mots en critiquant d'entrée la présence, "dans une réunion qui a comme objectif de lutter contre le grand banditisme et la
trafic de drogue
", d'une "personnalité mise en examen pour association de malfaiteurs et qui dans le
rapport du juge est qualifié de système mafieux et je crois que ce n'est pas un bon signe que nous donnons aux Marseillais."

Mais il a décidé de rester, "par considération pour le ministre de l'Intérieur ."

Et dans l'espoir peut-être, comme ses collègues, de solutions concrètes : "On va voir ce que Manuel Valls, qui n'est pas présent, a à proposer à Marseille, voir si c'est une véritable opération ou une opération de comm'" a déclaré la député UMP Valérie Boyer. Et elle a refusé d'être "l'otage de cette photo de famille".

 "On est ensemble, pour proposer des choses concrètes et efficaces. On a  certes des divergences, mais sur cette question ne peut-on pas s'entendre? " a dit de son côté la socialiste Marie-Arlette Carlotti, candidate aux primaires PS pour la municipale.

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