Tueur de l'Essonne : Yoni Palmier devant les assises d'Evry
Il n’a jamais reconnu les faits ou alors par bribes, en ce qui concerne le premier meurtre, celui de Nathalie Davids, à Juvisy, en novembre 2011. Mais concernant les autres, les mois suivants, rien, pas un début d’explications.
Qu’est-ce qui a pu faire que Yoni Palmier, 33 ans au moment des faits, solitaire, petit délinquant parfois violent au point d’avoir été condamné pour des coups de couteau sur sa mère, soit ainsi passé à l’acte abattant froidement et, semble-t-il au hasard, ses quatre victimes ? La toute puissance, la vengeance ? C’est la question qui hante les proches des victimes.
Des versions différentes
A plusieurs reprises, Yoni Palmier a livré aux enquêteurs des versions différentes. Ce ne serait pas lui mais un mystérieux Niorka ou encore un groupe de personnes. Mais les faits sont là, un même mode opératoire, une seule arme, une moto, retrouvées toutes les deux dans des box qu’il louait et son téléphone, repéré chaque fois sur les lieux du crime. Pour les interrogatoires, Yoni Palmier a éludé les questions se contentant de dire qu’il y répondrait plus tard. Il serait temps, disent les parties civiles qu’il arrête de se défausser.
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