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Vidéo "13h15". Grégory : "Si on trouve l'auteur de cette lettre, on retrouvera l'assassin", selon le colonel Sesmat

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VIDEO. "13h15". Grégory : "Si on trouve l'auteur de cette lettre, on retrouvera l'assassin", selon le colonel Sesmat
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Article rédigé par France 2
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"On a vraiment le sentiment d’un enfant sacrifié… Grégory est sacrifié à la haine qu’on voue à son père", affirme aujourd’hui le colonel Etienne Sesmat. En 1984, jeune capitaine de gendarmerie, il est le premier directeur d’enquête de l’affaire… Extrait de "13h15 le samedi" du 17 juin.

Qui a donc tué le petit Grégory, 4 ans, retrouvé mort noyé dans la Vologne, le 16 octobre 1984, à Lépanges-sur-Vologne, dans le département des Vosges ? Qui peut aujourd’hui le dire, alors que l’affaire est relancée avec la mise en examen de la grand-tante et du grand-oncle, le vendredi 16 juin 2017, pour "enlèvement suivi de la mort" de l’enfant ? L’enquête de gendarmerie commence il y trente-trois ans, avec à sa tête un jeune capitaine de trente ans, Etienne Sesmat.

La scène de la découverte du corps du fils de Jean-Marie et Christine Villemin, dont les mains et les pieds sont attachés avec des cordelettes, est restée intacte dans sa mémoire du gendarme. "On a vraiment le sentiment d’un enfant sacrifié. Comme un enfant qu’on porte sur l’autel pour le sacrifice. C’est effectivement cela, Grégory est sacrifié à la haine qu’on voue à son père", explique le premier directeur d’enquête au magazine "13h15 le samedi" (Facebook, Twitter, #13h15).

"La clé de voûte de cette affaire"

Selon les enquêteurs de l’époque, Christine récupère son fils à 16h55 chez sa nounou, après sa journée de travail. De retour à la maison, la maman lui donne un goûter et le laisse jouer dehors. Et quelques minutes plus tard, l’enfant disparaît. Christine part alors à sa recherche et prévient la gendarmerie. A 17h32, un mystérieux interlocuteur appelle un membre de la famille et déclare avoir enlevé l’enfant qu’on ne reverra plus…

Le même jour, une lettre est postée depuis Lépanges. Un corbeau y revendique le crime : "J’espère que tu mourras de chagrin le chef. Ce n’est pas ton argent qui pourra te redonner ton fils. Voilà ma vengeance. Pauvre con." Pour le colonel Sesmat, "tout est dans cette lettre qui est la clé de voûte de cette affaire". L’ancien enquêteur précise qu’elle est "essentielle" et ajoute : "On sait que si on trouve l’auteur de cette lettre, on retrouvera l’assassin."

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