Viol sur mineure à Genlis : la colère d'une avocate
En Bourgogne, une fillette de quatre ans a été violée il y a un peu plus d'un an. Son instituteur a été incarcéré avant d'être innocenté. La piste familiale n'aurait pas assez été explorée.
À chaque fois qu'il revient devant les grilles de cette école maternelle de Genlis (Côte-d'Or) où il enseignait il y a encore quelques mois, c'est un même sentiment de douleur pour Éric Peclet. "C'est ici qu'on m'a mis sur le dos le crime le plus abominable", confie l'instituteur. Accusé d'avoir violé l'une de ses élèves âgée de quatre ans dans l'enceinte de son école, il a mené un long combat jusqu'à ce jour de mars 2017 où il n'est plus mis en examen après quatre mois de prison.
"Une petite fille continue potentiellement à être agressée"
L' ADN retrouvé sur l'un des sous-vêtements de la petite fille n'appartient pas à Éric Peclet, mais à un proche de la fillette. Selon l'avocate des parties civiles, la fillette serait toujours en danger dans sa famille au contact de son violeur présumé. "Nous avons une petite fille qui potentiellement, si ce n'est sûrement, continue à être agressée et si un jour un drame surgit, là il y aura des responsabilités à aller chercher", assure Me Marie Grimaud, avocate de l'association "Innocence en danger". Contacté, le procureur en charge du dossier a assuré que les délais sont longs, mais que l'enquête se poursuit. Éric Peclet attend que la justice déclarée définitivement son innocence.
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