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L'éditeur et écrivain Jean-Marc Roberts est mort

Le patron des éditions Stock est mort des suites d'un cancer ce lundi. Il était âgé de 58 ans. Jean-Marc Roberts était également l'auteur des "Affaires étrangères", lauréat du prix Renaudot en 1979 et d'une vingtaine d'autres romans.
Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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  (BALTEL/LAMACHERE AURELIE/SIPA Autre)

L'éditeur et auteur Jean-Marc
Roberts est décédé, a annoncé lundi par sa maison d'édition Stock.  Il a succombé à un cancer à l'âge
de 58 ans. Jean-Marc Roberts a toujours exercé le métier d'éditeur et d'auteur en parallèle. Il venait de publier Deux vies valent mieux qu'une , un
ouvrage sur sa maladie.  

"Lisez Deux vies ne valent mieux qu'une, c'est une leçon de vie" (le journaliste Christophe Ono-dit-Biot)

Dans Deux vies valent mieux qu'une , Jean-Marc Roberts "entrecroise ses souvenirs d'hôpital avec un humour et une élégance féroce et en même temps les souvenirs de sa vie littéraire et de son enfance ", ranconte le journaliste et écrivain Chrisophe Ono-dit-Biot. Un livre qui est "une leçon de vie ", qui se résume en une phrase : "Je ne veux rien, sinon guérir ".

Ses romans, sa propre vie

Jean-Marc Roberts est né en
1954 d'une mère comédienne italienne et d'un père américain qui vit aux Etats-Unis.
Dans ses romans, Jean-Marc Roberts parle souvent de l'absence de la figure paternelle. C'est le cas dans Monsieur PinocchioMon père américain et Affaires
personnelles
.

Il écrit son premier roman,
Samedi, dimanche et fête à l'âge de 17 ans. Deux ans après, il entre chez
Julliard comme conseiller littéraire.

En 1979, à l'âge de 25 ans,
il remporte le prix Renaudot pour Affaires étrangères . Un roman qu'il
transforme ensuite en scénario. Son adaptation au cinéma par Pierre
Granier-Deferre, Une étrange affaire , gagne le prix Louis-Delluc en 1981.

En 1985, il rédige son
autobiographie, Méchant , et devient gérant des éditions Stock en
1998.

Il y a deux ans, en 2011, il
écrit un texte-plaidoyer pour son ami de jeunesse, le photographe François-Marie
Banier, mis en cause dans l'Affaire Bettencourt. Dans François-Marie , il
raconte leurs frasques de mauvais garçons surdoués.

 

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