La Cité de l'immigration ouvre ses portes
Au travers de documents d'archives, d'images, d'œuvres d'art, d'objets de la vie quotidienne et de témoignages visuels et sonores, l'exposition permanente devra "valorise(r) la part prise par les immigrés dans le développement économique, les évolutions sociales et la vie culturelle de la France". Valérie Crova a pu la visiter en avant première avec son commissaire, Hélène Lafont-Couturier, également directrice du musée.
Une ouverture en pleine polémique entre les partisans et les adversaires d'un nouveau projet de loi sur l'immigration, voulu par le président Nicolas Sarkozy, avec notamment l’amendement très controversé prévoyant des tests ADN pour des migrants candidats au regroupement familial.
L'idée de cette Cité avait été lancée il y a une quinzaine d'années par une poignée d'historiens et de militants associatifs, avant d'être mise en chantier sous la présidence de Jacques Chirac sur le site du Palais de la Porte Dorée à Paris. Bâtiment de pur style art déco, construit à l'occasion de l'exposition coloniale de 1931, le Palais a changé plusieurs fois de nom : musée des colonies puis musée de la France d'outre-mer en 1935, avant de devenir celui des Arts africains et océaniens. Les collections de ce dernier ont été transférées au musée des Arts premiers inauguré cette année dans un nouveau bâtiment.
A partir du 16 octobre et jusqu'au 11 janvier, la Cité accueillera une exposition sur "Les réfugiés arméniens au Proche-Orient et en France, 1917-1945". Du 13 novembre au 13 janvier, une autre exposition temporaire sera consacrée à Ellis Island, le lieu par lequel arrivaient et transitaient les immigrants vers les Etats-Unis.
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