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La grève, au moins jusqu'à demain

La grève est reconduite jusqu'à lundi. De nouvelles assemblées générales auront lieu dans le courant du week-end. Les syndicats demandent également la tenue d'une réunion tripartite, dès aujourd'hui, pour fixer le cadre des négociations. Le gouvernement prévient qu'elles ne commenceront qu'une fois la grève terminée.
Article rédigé par franceinfo
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Rester unis, à tout prix. Les syndicats en ont bien conscience. Il leur faut rester sur une ligne commune. Et ne pas décevoir leur base. Car hier, le mouvement a encore été bien suivi. Dans les transports surtout : 27,2% de grévistes à la RATP (44% hier), 42,8 à la SNCF (61,5% hier). Dans le secteur de l'énergie la grève est quasiment terminée : 4,4% de grévistes à EDF, 4,2% à GDF.

Tous les syndicats ont reçu la lettre de Xavier Bertrand, qui fixe les conditions de la négociations. Mais cela ne suffit pas. “Nous avons besoin de précisions de la part du gouvernement”, explique Didier Le Reste, de la CGT-cheminots, qui ajoute que le cadre de négociations proposé manque de précision, “notamment sur le calendrier”.
_ Pas d'autre choix, dans ces conditions, que de reconduire la grève.
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La grève est donc reconduite. Histoire de maintenir la pression. Car les fédération réclament maintenant la tenue, dès aujourd'hui, d'une réunion tripartite (direction-syndicats-représentants de l'Etat) “pour fixer le cadre” des négociations. Ce qui n'est pas gagné : un peu plus tôt dans la journée, le ministère du Travail a été très clair : les négociations ne pourront débuter que lorsque les syndicats auront mis fin à la grève.

C'était le sens de l'intervention du ministre devant les députés. Xavier Bertrand déclarait : “Même si nous savons qu'à EDF-GDF la grève est terminée, même si nous savons qu'il y a davantage de trafic à la RATP, même si nous savons qu'il y a moins de grévistes, beaucoup moins de grévistes qu'hier à la SNCF, ce que nous souhaitons, c'est que les choses reprennent normalement et que le dialogue social trouve toute sa place. Il est là aussi le vrai changement, nous avons la possibilité de démontrer que la société française de 2007 n'est pas une société bloquée.”

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