La prime à la casse sera arrêtée progressivement

La prime à la casse aura bientôt vécu. Initiée en décembre 2008, pour tenter de ranimer le marché de l'automobile - et pour, accessoirement, faire disparaître de la circulation un certain nombre d'épaves qui continuaient à rouler -, la prime (1.000 euros pour tout achat de véhicule non polluant) devait, quoi qu'il en soit, disparaître le 31 décembre 2009. Après, donc, un an d'activité.

13 pays européens, sur 27, ont d'ailleurs mis en place un tel mécanisme d'aide... pour des résultats plutôt concuants : cette prime a permis de limiter la baisse des immatriculations - de 12 à 13% en moyenne annuelle-, selon une étude publiée début juin par Euler Hermes SFAC.
_ En France, les résultats étaient même très positifs : les immatriculations de voitures particulières ont augmenté de 7,1% sur un an, au mois de juin.

Mais son existence était inscrite dans le temps. Sa disparition était connue. Seulement voilà, le gouvernement s'inquiète aujourd'hui des conséquences d'un arrêt trop brutal de la prime... Il dit réfléchir, plutôt, à un arrêt propgressif. De quelle façon ? L'histoire ne le dit pas encore...