Le conflit entre une prisonnière et son ex-employeur aboutit devant les prud'hommes
L'affaire se passe dans la maison d'arrêt de Versailles dans les Yvelines. Une prisonnière a décidé d'attaquer en justice son ancien employeur, un centre d'appels téléphoniques. Elle souhaite obtenir un salaire normal, des congés payés ainsi que des dommages-et-intérêts pour son licenciement qu'elle juge abusif.
Il faut savoir que les prisonniers ne sont pas payés au SMIC et surtout qu'ils travaillent sans contrat de travail car cela n'est pas obligatoire. Conséquence, ils sont rémunérés à coups de lance-pierre. C'est l'administration pénitientiaire qui a la main avec un taux horaire qui se situe autour de 4 euros de l'heure.
Le tribunal devra donc trancher, en sachant que l'ex-employeur reproche à la prisionnière d'avoir passé des coups de téléphone privés. Mais, ce qui est à retenir dans cette affaire, c'est le flou qui entoure le travail des prisonniers. Il n'existe pas de contrat de travail pour les détenus, or ces derniers travailent et ont besoin de travailler pour assurer leur réinsertion.
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