Le phare de Cordouan fête ses 400 ans de lumière
Le phare de Cordouan, un château au milieu de l’eau.
Il en impose, avec sa pierre de taille très épaisse, ses ornements royaux.
Le “roi des phares” comme on l’appelle est classé monument historique depuis 1862.
Ce bijou du patrimoine est en sursis déjà depuis près de 20 ans. A l’époque, le service des Phares et Balises avait décidé de vendre le phare rendu inutile par les progrès techniques.
_ Si aujourd’hui, celui qu’on appelle “le Versailles de la mer” est toujours habité, c’est parce qu’un un homme s’est battu pendant toutes ces années.
Il s’appelle Jean Marie Calbet. C’est le président de l’association de sauvegarde du phare de Cordouan.
“C'est pour le sauver de l'oubli que nous avons créé l'Association”, explique Jean-Marie Calbet.
La passion que suscite Cordouan trouve sa source dans sa
conception, “une folie d'architecte” selon Jean-Marie Calbet.
Un joyau au milieu des flots
A son arrivée au phare, le visiteur va de surprise en surprise.
Cordouan est le seul phare à posséder une chapelle.
L'appartement du roi est remarquable avec son sol en marbre
blanc et noir, ses deux cheminées, ses bustes en pierre.
Pour arriver à la lanterne, il faut gravir 311 marches.
Elle porte aujourd’hui à 40 km en mer, et assure aux marins le rythme immuable de ses trois éclats en 12 secondes.
Les gardiens du phare vont partir à la retraite à la fin de l’année. Ils ne seront pas remplacés par d’autres gardiens comme eux, mais par des vigiles.
Depuis le 1er janvier 2010, la gestion de ce “Versailles de la mer” est confiée à un syndicat mixte, le SMIDDEST.
Il regroupe les départements de Charente Maritime, de Gironde, la Région Poitou Charente et la Région Aquitaine.
Ces “nouveaux gardiens” vont travailler, dans un premier temps, avec les gardiens actuels du phare.
Ensuite, ces vigiles assureront la sécurité du site ainsi que les visites.
_ Le site est visité chaque année par plus de vingt trois mille visiteurs.
Mikaël Roparz
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