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Le port de Marseille débloqué par les forces de l'ordre

Les marins CGT de la compagnie SNCM, en grève depuis le 31 janvier, avaient entrepris de bloquer les deux passes -entrées-, sud et nord, mardi dernier. La gendarmerie, le GIPN et les CRS ont mis fin à ce blocus à l'aube. _ "Cette réponse du gouvernement est insuffisante", prévient le responsable des grévistes.
Article rédigé par franceinfo
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Actualisé à 13h

Depuis mardi après-midi, jour et nuit, des embarcations bloquaient les deux accès au port de Marseille, obligeant les navires à se dérouter vers Toulon. Les bateaux de la SNCM sont cloués au port depuis cinq semaines, depuis l'entrée en grève de la CGT et du Sammm (le syndicat autonome des marins de la marine marchande), protestant contre la diminution des rotations entre Nice et la Corse et le non-remplacement d'un navire à grande vitesse Liamone.

Ce matin vers 7h30, les passes maritimes ont été débloquées par une intervention des gendarmes, de policiers du GIPN et de CRS.
_ Une quinzaine de marins ont été arrêtés et menottés : "ça, c'est inacceptable pour nous", dénonce Frédéric Alpozzo, responsable CGT à la SNCM.

Une assemblée générale des marins CGT a reconduit le mouvement en fin de matinée, et un rassemblement est organisé à 17h devant la préfecture pour interpeller les représentants de l'Etat.

Dans le même temps, les agents et dockers du Grand port maritime de Marseille se sont mis en grève, "en solidarité avec (leurs) camarades interpellés".

Selon les dirigeants de l'entreprise (gérée à 66% par le groupe Veolia et 25% par l'État), il s'agit de réduire les nuisances supportées par les riverains du port. Faux-prétexte pour la CGT, convaincue que la mesure cache une volonté de démanteler la société et de mettre en œuvre un plan social.

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