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Les médecins restent libres de leur installation

Les internes ont obtenu gain de cause. Finie, l'obligation de s'installer là où l'on manque de médecins, sous peine de déconventionnement. L'amendement voté ce soir par l'Assemblée ne parle plus que de mesures incitatives.
Article rédigé par franceinfo
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Le ministère a reculé. La grève des internes a, semble-t-il, payé. Les députés ont adopté ce soir un amendement au projet de budget de la sécu pour 2008. Un article qui préconise des mesures "incitatives" à l'installation de médecins dans les zones sous-médicalisées, et qui exclut "tout déconventionnement".

Finie donc, l'obligation prévue pour les jeunes médecins de s'installer là où il n'y avait personne. Ce nouvel amendement réécrit et remplace l'article 33 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) qui prévoyait à l'origine la possibilité de réguler l'installation des médecins par une adaptation des règles de conventionnement aux besoins du territoire

Un accord était intervenu mercredi soir entre les grévistes et le ministère de la Santé, à l'issue d'une manifestation des internes à Paris. L'amendement a été finalisé hier. Les syndicats d'internes avaient alors annoncé qu'ils lèveraient leur grève dès le vote des députés.

“Nous avons entendu les étudiants et les jeunes professionnels, un équilibre a été trouvé”", a déclaré ce soir Roselyne Bachelot, à l'issue d'un débat où aucun député UMP mis à part les rapporteurs ne s'est exprimé. “Les mesures autoritaires sont exclues”", a conclu la ministre de la Santé. Fin de la polémique, donc.

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