Lycéens et étudiants organisent la suite du mouvement

Les lycéens et les étudiants ont largement contribué à grossir les rangs des manifestations : entre 180.000 et 190.000 jeunes étaient dans la rue mardi, selon leurs syndicats.
_ Ils étaient encore près d'un millier ce matin devant le Sénat : un rassemblement (avec également des militants syndicaux, des représentants d'entreprises publiques ou d'administrations comme les impôts, Pôle Emploi...), pour protester contre le projet Woerth, examiné en ce moment par les sénateurs.

Les 178 lycées perturbés "représentent 4,11% de la totalité des 4.302 lycées", a précisé le ministère de l'Education nationale. Le ministère en avait recensé 357 mardi 12 octobre, 342 jeudi 14 octobre, 306 vendredi 15 octobre, 261 lundi 18 octobre et 379 - un record - mardi 19 octobre.

A Paris plusieurs établissements sont toujours bloqués. A Hélène-Boucher (XXe arrondissement), les protestataires ont organisé un vote à bulletins secrets pour décider de la suite du blocage, mené par 200 élèves. Non loin, le lycée Maurice-Ravel était également bloqué, tout comme les lycées Victor-Hugo et Sophie-Germain, dans le cossu IVe arrondissement de Paris.
_ Demain, une manifestation devrait réunir lycéens et étudiants.

En province, des actions étaient également menées, comme au lycée Saint-John-Perse de Pau, selon le quotidien La République des Pyrénées.

Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a prévenu mercredi matin que les forces de l'ordre ne laisseraient "pas les voyous impunis" pour des violences commises en marge de manifestations de jeunes contre la réforme des retraites.

Caroline Caldier, avec agences