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Manif pour tous, garde à vue pour six personnes

Six personnes ont été placées en garde à vue à la suite de la manifestation de dimanche contre le mariage pour tous. Le ministre de l'Intérieur a mis ce lundi des militants d'extrême droite en cause après des jets de boulons sur les forces de l'ordre. Manuel Valls a par ailleurs salué le comportement "maîtrisé et professionnel" des forces de l'ordre.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (WITT/SIPA)

Dimanche,
ce sont 98 personnes qui ont été arrêtées lors de la manifestation contre le
mariage pour tous organisée à Paris. En tout, six personnes ont été placées en
garde à vue notamment pour des violences commises contre les forces de l'ordre
a annoncé le ministre de l'Intérieur Manuel Valls.

Des
incidents ont en effet émaillé la fin du rassemblement organisé par le
collectif "la manif pour tous" où 300.000 personnes (selon la police)
et plus d'un million (selon les organisateurs) ont défilé contre le mariage
gay
. Selon Manuel Valls, des militants d'extrême droite ont lancé des boulons
sur les forces de l'ordre. Une trentaine de gendarmes et de policiers ont été
légèrement blessés.

"Comportement maîtrisé des forces de l'ordre"

La fin
de ce rassemblement a donné lieu à une polémique entre la droite et le
gouvernement
. L'opposition a dénoncé un usage disproportionné de la force. La
présidente du Parti Chrétien Démocrate, Christine Boutin, a ainsi affirmé avoir
été victime d'un malaise après avoir été aspergée de gaz lacrymogène. Elle a réclamé
la démission du préfet de police et de Manuel Valls.

Interrogé
sur RTL, ce dernier a expliqué qu'"il n'y a pas eu tirs de grenade sur les manifestants,
il y a eu utilisation d'aérosol un moment pour dégager un certain nombre de
groupes"
.

Il a par ailleurs refusé
de présenter des excuses comme l'ont demandé des représentants de la droite
saluant "le comportement maîtrisé et professionnel" des forces de
l'ordre. "Nous aurions pu avoir des accidents beaucoup plus graves sans le
sang-froid des forces de l'ordre"
, a affirmé le ministre de l'Intérieur. 

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