Manifestation européenne des cheminots à Paris

La CGT-cheminots avait annoncé la présence de manifestants venus de
Belgique, Allemagne, Autriche, Royaume-Uni, Hongrie, Norvège,
Russie, Portugal, Espagne, Luxembourg ou encore d'Italie.
_ 25.000 personnes ont aisi défilé, et une délégation a été reçue par le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau.

L'objectif de cette mobilisation à échelle continentale: manifester contre la "déréglementation du système ferroviaire" dans l'UE. Autrement dit, les conséquences de l'ouverture à la concurrence.

A l'origine de ce mouvement, on retrouve la section ferroviaire de la Fédération européenne des transports (ETF).
Côté français, six fédérations de cheminots (CGT, CFDT, FO, CFTC, UNSA et
FGAAC) appellent à participer.
Le choix de Paris fait écho à la présidence française de l'UE.

La libéralisation étendue en 2010

"Au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, l'Union
européenne encourage le développement de corridors de transports
ferroviaires de fret de bout en bout de l'Europe", souligne la
fédération, qui craint les "délocalisations".

Jeudi dernier, une grève avait été bien suivie parmi les conducteurs de train français, contre une modification du temps de travail des cheminots du fret.

La libéralisation du secteur ferroviaire dans l'UE a été entamée
en 2003 (trafic international de marchandises), poursuivie en 2006
(trafic national fret) et doit être étendue en 2010 au trafic
voyageurs international.

Matteu Maestracci avec agences