Manifestation violente : quatre salariés de Goodyear seront jugés
Six salariés de Goodyear avaient été placés en garde à vue mardi matin. Cinq sont des salariés apparentés CGT et un SUD, a précisé le représentant CGT Mickaël
Wamen. Finalement, deux autres ont été libérés sans poursuite. Quatre autres seront jugés le 16 septembre.
Ces salariés sont soupçonnés de violences
sur la police lors de la manifestation contre la fermeture de leur usine dans
d'Amiens-Nord. Le 7 mars dernier, ces manifestants s'étaient heurtés
violemment aux forces de l'ordre devant le siège social du fabricant de pneus à Rueil Malmaison dans les
Hauts-de-Seine.
Près de 19
fonctionnaires de police avaient été blessés dont l'un avec pour conséquence une
incapacité totale de travail (ITT) de 23 jours. Par ailleurs, cinq
manifestants avaient été hospitalisés. Quatre de ces policiers ont
ensuite déposé plainte auprès du parquet de Nanterre qui avait ouvert une enquête.
"Je ne peux pas admettre que des CRS
reçoivent des grilles, des coups, des parpaings faits pour blesser. Il ne peut
pas y avoir de violences ", avait de son côté assuré le ministre de
l'Intérieur Manuel Valls.
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