Manifestations propalestiniennes : la police a évacué un rassemblement devant Sciences Po Paris

Selon une étudiante membre du Comité Palestine, un "rassemblement pacifique" s'est tenu pendant deux heures devant l'établissement, avant que la police n'intervienne.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des manifestants préparent des pancartes en vue d'une mobilisation propalestinienne devant Sciences Po Paris, le 6 mai 2024. (SERGE TENANI / HANS LUCAS / AFP)

Nouvelle journée de mobilisations propalestiniennes dans des établissements scolaires et universitaires français. Dans l'après-midi lundi 6 mai, la police a délogé "80 personnes s'étant installées sur la voie publique devant Sciences Po Paris", a annoncé la préfecture. "L'ensemble des personnes ont été évincées dans le calme", a-t-elle ajouté.

Une étudiante à Sciences Po, membre du Comité Palestine et qui n'a pas souhaité donner son nom, a évoqué auprès de l'AFP un "rassemblement pacifique qui a duré deux heures", avant que "la police intervienne" pour évacuer les manifestants et trois tentes.

A Reims, "il y a eu blocage de Sciences Po, les examens n'ont pas pu se dérouler pour les 500 étudiants de première année (sur un total de 1 000 étudiants environ)", a indiqué la direction de l'établissement. Les examens devront être reprogrammés.

A Strasbourg, le bâtiment qui abrite les locaux de l'école de journalisme (le Cuej) a été bloqué par des étudiants qui dénoncent le "traitement médiatique" de la situation à Gaza, selon un communiqué des étudiants.

Un cas de lycée bloqué à la mi-journée

Les lycéens étaient aussi appelés lundi à se mobiliser pour Gaza. Au niveau national, le ministère de l'Education a recensé à la mi-journée "une douzaine de situations dont un seul blocage, quelques tentatives et des manifestations calmes aux abords des lycées". Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait demandé dimanche soir aux préfets d'accorder systématiquement le recours à la force publique aux chefs d'établissements qui le demandent en cas de blocage ou d'occupation.

Dans l'académie de Montpellier (Hérault), une trentaine d'élèves ont instauré dans la matinée un "filtrage" à l'entrée du lycée Geneviève de Gaulle-Anthonioz de Milhaud (Gard), selon le rectorat. Enfin, dans l'académie de Créteil (Val-de-Marne), le rectorat a précisé que des manifestations avaient eu lieu devant "deux lycées sur 228". 

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.