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Vidéo Père de deux filles nées par GPA, Marc-Olivier Fogiel raconte comment il a vécu cette expérience

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Dans un entretien accordé à Brut, le journaliste Marc-Olivier Fogiel explique le combat qu’il a entrepris pour lutter contre les clichés sur la GPA.
VIDEO. Père de deux filles nées par GPA, Marc-Olivier Fogiel raconte comment il a vécu cette expérience Dans un entretien accordé à Brut, le journaliste Marc-Olivier Fogiel explique le combat qu’il a entrepris pour lutter contre les clichés sur la GPA. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Dans un entretien accordé à Brut, le journaliste Marc-Olivier Fogiel explique le combat qu’il a entrepris pour lutter contre les clichés sur la GPA.

L’animateur de radio et de télévision Marc-Olivier Fogiel prend la parole pour lutter contre les clichés sur la gestation pour autrui, toujours illégale en France. Une pratique qu’il juge nécéssaire et grâce à laquelle ses deux filles, âgées de 7 et 5 ans, sont nées aux États-Unis. "Je pense qu’aujourd’hui l’état de la société française […] est trop fragmentée, trop clivée" explique-t-il. "Il faut apaiser les choses plutôt que de les tendre." Considérant qu’il a un rôle un jouer dans l’ouverture aux négociations pour sa légalisation, le journaliste pointe les clichés qui sont nés autour de la GPA. "Ce n’est pas un truc de bobo, comme on pourrait me le renvoyer dans la tête. 60 % des enfants nés de GPA qui vivent en France sont issus de couple hétérosexuels. La caricature, c’est un couple gay, qui a de l’argent et qui fait un caprice."

La GPA, une pratique très éprouvante

Afin d’argumenter son propos, Marc-Olivier Fogiel raconte les véritables problèmes auxquels sont confrontés les couples désireux de passer par la gestation pour autrui, notamment financiers. Le journaliste évoque notamment le coût de l’accouchement qui est de 20 000 dollars. Il explique ensuite que "les gens qui ont recours à la GPA, bien souvent, ce ne sont pas des gens qui vivent dans l’opulence, mais pour qui le désir d’enfant est tellement fort, la souffrance de ne pas en avoir est tellement insupportable qu’ils sont prêts à sacrifier tout dans leur quotidien".

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