Météo : on a battu des records de chaleur ce week-end
Le dimanche 9 mars s'est présenté sous la
douceur d'un mois de mai, avec des températures entre 7 et 10 degrés
au dessus des moyennes saisonnières. Des records ont même été enregistrés
dans la moitié nord de la France et si les températures ont été plus fortes au
sud, elles ne relèvent pas pour autant de l'exception.
Mais il ne s'agit pas pour autant de croire que l'hiver est derrière nous : Météo France a déjà prévenu que "la pointe
de douceur" est passée. La journée de mercredi devrait sonner le retour dans les
clous d'un mois de mars habituel.
Le palmarès d'un printemps pressé
Les records de dimanche ont été approchés dans la moitié sud
et carrément battu plus au nord. Ainsi à Paris, la référence pour un 9 mars était de 20,7
degrés pour l'année 1880. Le relevé à battre est porté depuis ce dimanche à
21,6 degrés : la douceur habituelle d'un mois de mai. Ce lundi, il fait un peu moins chaud mais très doux, une récidive qui permet de pique-niquer à Paris.
Le printemps record a aussi été vécu à Orléans (22,2), à Tours
(21,4), à Cherbourg (19,8) et à Lille avec 19,5 degrés. A Belfort, pas de record mais un belle douceur ce lundi et l'envie pour cette habitante Catherine d'acheter des vêtements légers.
Dans la moitié sud, il a fait dimanche un peu plus de 22 degrés à La
Rochelle et 24 degrés Biarritz, ce qui ne relève pas
de l'exception. Record ou pas, le printemps fleuri dans les Alpes-de Haute-Provence fait envie.
Janvier déjà dans les annales
Le début de l'année 2014 avait déjà été marqué par une
douceur supérieure à la normale et pour janvier, le record avait rejoint ceux de 1936 et 1988. Les températures
moyennes sur la France ont été supérieures de 2,7 degrés aux relevés habituels.
Le
bilan mensuel de Météo-France mentionnait un nombre de jours de gel très faible. En
revanche, les pluies ont été exceptionnelles sur la façade ouest depuis décembre 2013, notamment en Bretagne, balayée par des tempêtes.
La pollution : revers de la médaille
L'ensoleillement et l'absence de vent conjugués à la
circulation routière et à la production industrielle ont provoqué ces derniers
jours un épisode de pollution aux particules sur l'Ile-de-France. Un répit a
été enregistré dimanche plus ventilé mais un nouveau seuil d'alerte
pourrait être à nouveau déclenché lundi.
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