Moins d'obÚses chez les jeunes Français
L'enquĂȘte a Ă©tĂ© menĂ©e par la Drees (Direction recherche, Ă©tudes, Ă©valuation et statistiques) auprĂšs de plus de 23.000 enfants de
grande section de maternelle dans prĂšs de 3.500 Ă©coles, dans
toute la France.
_ Et les résultats sont assez nets : le taux de surpoids chez les 5-6 ans est passé de 14,4% (dont 3,4% d'obésité) en 1999-2000 à 12,1% (dont 3,1% d'obésité) en 2005-2006.
Mais ces bons indicateurs ne doit pas masquer la persistance des facteurs sociaux et géographiques dans l'alimentation et la santé des enfants :
-
les auteurs de l'étude soulignent que "la prévalence du surpoids et de l'obésité est moins élevée
chez les enfants dont le pĂšre est cadre par rapport aux enfants
d'ouvriers, reflétant des différences d'habitudes de vie
(alimentation, sédentarité) déjà marquées à cet ùge".
_ Autrement dit : plus le statut social est élevé, mieux les préceptes "grignoter moins, bouger plus" sont pris en compte. La baisse du nombre d'enfants trop gros a ainsi été moins forte dans les zones d'éducation prioritaire (ZEP) qu'ailleurs... -
Les disparités géographiques :
_ le niveau d'obésité
est plus élevé dans les régions proches de la Méditerranée, le
Nord et l'Est.N'empĂȘche : avec ces chiffres, la France fait figure de bonne Ă©lĂšve au sein des pays de l'OCDE. L'organisation europĂ©enne note que les niveaux d'obĂ©sitĂ© dans l'hexagone sont moins Ă©levĂ©s qu'ailleurs, et qu'ils n'ont pas augmentĂ© depuis plus de vingt ans.
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