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Nouvelle-Calédonie : le syndicaliste Gérard Jodar reste en prison

Le jugement de la cour d'appel de Nouméa a été mis en délibéré au 15 septembre, pour le président du syndicat indépendantiste calédonien USTKE, qui de fait reste en détention.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France © AFP/ Marc Le Chelard)

Gérard Jodar, au cœur du conflit social de Nouvelle-Calédonie entre les pouvoirs locaux et le syndicat indépendantiste USTKE qu'il préside, va donc rester emprisonné.

En effet, ce matin, la cour d'appel de Nouméa a mis son jugement pour une
opération menée sur un aéroport en délibéré au 15 septembre.

Avant cette décision, l'avocat général Jean-Louis Pagnon avait requis une aggravation de peine, d'un an à 15 mois de prison ferme, pour "entrave à la navigation ou la
circulation d'aéronef".

"Plus fort"

Les faits (voir nos articles) remontent au 28 mai, lorsque plusieurs centaines de militants USTKE avaient
envahi l'aérodrome domestique de Magenta. Des échauffourées avaient alors éclaté avec les forces de l'ordre...

Malgré, ou grâce à, un dispositif policier très important, l'audience s'est déroulée dans le calme, dans et aux abords du tribunal où un certain nombre de militants syndicalistes s'étaient réunis.

"Quand je vais sortir, je serai encore plus fort que je ne l'ai jamais été",
a lancé Gérard Jodar, vêtu d'un tee-shirt blanc au dos duquel on pouvait lire "libérez nos camarades syndicalistes", et portant un keffieh noir et blanc.

En tous les cas, son maintien en détention intervient dans un contexte social toujours tendu en Nouvelle-Calédonie. Samedi par exemple, plus d'un millier de personnes ont
défilé dans le calme à Nouméa pour demander la libération des syndicalistes.

Matteu Maestracci avec agences

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