Nouvelle Calédonie : prison ferme confirmée pour des syndicalistes
Gérard Jodar, le président du syndicat indépendantiste USTKE avait écopé d'un an ferme lors du jugement en première instance le 29 juin dernier. Le parquet avait requis quinze mois ferme en appel.
La cour a allégé la peine, mais elle renvoit tout de même le syndicaliste en prison, pour neuf mois. Cinq autres syndicalistes sont également maintenus en détention. Ils ont été jugés pour avoir investit l'aéroport de Nouméa durant le conflit Aircal, la compagnie aérienne locale, qui a réveillé la tension en Nouvelle Calédonie cet été. Certains étaient montés à bord d'un avion de la compagnie et d'un autre d'Air Tahiti.
“On ne peut pas accepter que des syndicalistes soient incarcérés
comme des délinquants”, a déclaré Me Cécile Moresco, avocate des
militants USTKE, à l'issue du délibéré. Deux options s'offrent
désormais aux syndicalistes : le pourvoi en cassation ou la demande
d'aménagement des peines, a indiqué l'avocate. “Nous déciderons au
cas par cas des suites à donner”, a-t-elle précisé.
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