Des traces mystérieuses d'iode radioactif dans l'air
Panoplie de Sherlock Holmes de rigueur pour les experts du nucléaire qui traquent depuis le 11 novembre dans le nord de la France des traces d'iode 131. Le problème c'est qu'ils n'arrivent pas pour l'instant à trouver l'origine et la date exacte de l'incident qui est à l'origine de cette pollution radioactive.
Ces mêmes spécialistes d'ajouter immédiatement qu'il n'y a pas de quoi s'inquiéter puisque les niveaux de concentration relevés dans l'air sont proches de la limite de détection des instruments de mesure et qu'ils ne dépassent pas quelques microbécquerels par mètre cube. Conséquence, il n'y aurait aucun risque pour la santé.
La piste de l'Europe centrale privilégiée
Pour l'heure, si aucun responsable n'a été identifié, les regards se tournent en priorité vers le centre de l'Europe. En effet, il faut savoir que la durée de vie de l'iode 131 est très courte. Sa radioactivité diminue de moitié tous les huit jours. Cela exclut donc Fukushima de la liste des suspects, les faits étant trop vieux.
En revanche, c'est en République tchèque que les premiers taux anormaux d'iode ont été signalés. Ensuite, ce fut au tour de la Pologne, de l'Autriche et de la Slovaquie de relever cette étrange anomalie. Mais releveler un taux anormal est une chose, en être responsable en est une autre et pour l'instant aucun des pays concernés n'a fait la moindre déclaration d'incident. Le mystère reste donc entier ce qui n'est pas forcément plus rassurant.
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