EPR de Flamanvile : un déboire de plus
La réduction du nucléaire était une promesse de François Hollande. Alors que la ministre de l'Environnement vient de repousser la décision sur la place du nucléaire à 2019, l'EPR de Flamanville essuie un nouveau revers.
C'est un nouveau coup dur pour l'EPR de Flamanville, dans la Manche. De nouveaux tests vont être effectués sur la cuve du réacteur. C'est un équipement clef de la centrale nucléaire. Il renferme le combustible.
Le but : démontrer sa résistance. Une anomalie avait été découverte il y a plusieurs mois dans la composition de l'acier au sommet et au fond de la cuve. Les premières analyses ont montré une trop forte concentration de carbone.
Le coût initial a triplé
Si le réacteur chauffe trop, sa cuve pourrait se fissurer et entraîner des fuites radioactives. D'autres tests seront encore effectués. EDF et Areva ont réaffirmé leur confiance dans la sûreté de la cuve et assuré la mise en service du réacteur en 2018.
Ce chantier accumule les déboires depuis son lancement il y a neuf ans. Son coût, estimé à plus de dix milliards d'euros, a été multiplié par trois par rapport au devis initial.
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