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"Hors de question d'arrêter" Flamanville, dit Manuel Valls. "Intransigeance", répond Eva Joly

Le député PS Manuel Valls a assuré mardi qu'il était "hors de question" d'arrêter le chantier de l'EPR à Flamanville. La candidate Eva Joly a mis en cause "l'intransigeance de l'autre côté" sur la question de l'EPR, au centre des discussions EELV-PS.
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Manuel Valls (avec F.Hollande en second plan) en octobre dernier (JOEL SAGET / AFP)

Le député PS Manuel Valls a assuré mardi qu'il était "hors de question" d'arrêter le chantier de l'EPR à Flamanville. La candidate Eva Joly a mis en cause "l'intransigeance de l'autre côté" sur la question de l'EPR, au centre des discussions EELV-PS.

L'ancien candidat à la primaire socialiste, Manuel Vals, qui a soutenu François Hollande au second tour de la primaire, a indiqué sur RTL : "il y a une discussion avec les écologistes encore en cours, il y a un accord sur l'essentiel, nous souhaitons un accord, il est possible, mais il ne peut se faire au détriment des convictions de François Hollande".

"François Hollande s'est déjà engagé il y a plusieurs mois à une réduction de la part du nucléaire et (...) pour cela nous avons besoin de l'EPR, il est hors de question d'arrêter ce chantier", a poursuivi M. Valls. "Je pense qu'un accord est possible encore, c'est aux Verts de prendre leurs responsabilités", a-t-il fait valoir.

Manuel Valls, RTL 15 novembre2011

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Eva Joly, la candidate, EELV à l'élection présidentielle, a estimé sur France-Inter que "l'intransigeance est de l'autre côté", dans le camp du PS, qui refuse de revenir sur le chantier de l'EPR. "Je ne demande pas que les socialistes deviennent écologistes et je n'ai jamais posé d'ultimatum", a-t-elle assuré, précisant que "les exigences des écologistes sur l'EPR étaient archi-connues".

"Je souhaite vraiment convaincre mes concitoyens que nous devons changer de modèle énergétique et donc, nous ne pouvons nous lancer dans un projet (l'EPR) qui va nous coller au nucléaire pendant 60 ans", a estimé Mme Joly.

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