Cet article date de plus de treize ans.

Trois centrales nucléaires sommées d'intégrer les risques industriels

L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire a tiré le bilan de l'accident de Fukushima et rendu un rapport sur les centrales françaises. Si ces dernières sont "sûres", la France doit faire évoluer "sans tarder" certaines normes de sûreté estime l'IRSN.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Philippe Desmazes AFP)

L'IRSN a passé au crible les auto-évaluations d'EDF et des autres acteurs du nucléaire effectuées au lendemain de l'accident au Japon. Dans son rapport de 500 pages, l'Institut ne mâche pas ses mots : "l'accident de Fukushima, mais également les évaluations complémentaires de sûreté, mettent en évidence la nécessité de faire évoluer sans tarder certains référentiels de sûreté des installations" .

En clair, il ne faut pas attendre les prochaines visites decennales pour revoir certaines pratiques. Certains "écarts" de conformité relevés ne constituent "pas de défauts majeurs" pour les installations concernées mais les fragiliseraient si "un accident grave survenait" a expliqué le Directeur de l'IRSN.

"Imaginer l'inimaginable" (Jacques Repussard,DG de l'IRSN)

C'est parcqu'ils se sont projetés dans le pire des scenario catastrophe que les experts mettent en garde trois centrales. A Gravelines (Nord), Saint Alban (Isère) et du Tricastin (Drôme), les exploitants devront prendre en compte la présence d'installations industrielles à proximité (présence d'usines chimiques ou de transports de produits explosifs).

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