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Plaque d'immatriculation : les Parisiens boudent le "75"

Alors que le nouveau système d'immatriculation s'applique depuis ce matin aussi aux voitures d'occasion, un constat : les "75", "93" ou "92" sont délaissés par les automobilistes. _ Pouvant désormais choisir librement le numéro de département apposé sur la plaque, les conducteurs préfèrent revendiquer leurs origines provinciales ou leur attachement à un autre coin de France...
Article rédigé par franceinfo
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Les chiffres d'immatriculations sur les voitures neuves, déjà soumises au nouveau système, en effet, sont parlants. Selon les données du principal fabricant de plaques en France Faab-Fabricauto, le taux d'immatriculation avec le numéro 75, qui était avant le 15 avril de 4,4%, est tombé à 1,74%. Comme si les Parisiens avaient honte d'être Parisiens, du moins vus d'ailleurs...

Même phénomène en Seine-Saint-Denis, où le 93 est parfois considéré comme stigmatisant. Lui est passé de 4,4% à 1%. Mais curieusement, c'est le 92 qui en pâtit le plus. Le taux d'immatriculation a dégringolé de 8,39% à 1,86%. Bientôt, on aura le sentiment que plus un Alto-Séquanais (c'est le nom des habitants des Hauts-de-Seine) ne circule en France...

Un numéro pour la vie

À l'inverse, les routes voient défiler de plus en plus de Morbihanais ou de Corses. Départements choisis parce qu'on en vient, qu'on y a une résidence secondaire ou qu'on y passe ses vacances... Mais quelles qu'en soient les raisons, on ne choisit pas à la légère, puisque cette plaque vous est attribuée à vie !

En tout cas, à ce jour, les numéros les plus représentés sur l'asphalte sont encore les 69, 59, 13, 31 et 33. À vous (révision) de deviner à quel département ils correspondent...

Cécile Quéguiner

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