Plus d'éthylotests dans les voitures : Contralco réduit ses effectifs de moitié
Des commandes de huit millions d'éthylotests annulées, c'est "l'équivalent de deux mois de travail" , explique l'entreprise. Contralco n'a pas le choix. La société va se séparer de la moitié de ses effectifs, passant de 310 à 160 salariés - des intérimaires ou des CDD, recrutés lorsque l'Etat a décidé de rendre obligatoire les éthylotests, le 28 février dernier.
La décision du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, de ne plus obliger les automobilistes à avoir des éthylotests dans leur voiture, n'a pas fait que des heureux.
L'entreprise, basée à Gignac dans l'Hérault, l'a même plutôt mauvaise. "L'absence de continuité de l'Etat a pour Contralco des conséquences terribles : elle empêche la pérennisation de l'emploi et se traduit par le gel des investissements pour l'année 2013 (3,5 millions d'euros)" ; de plus, selon elle, il y aura aussi "un impact non négligeable sur ses fournisseurs et ses sous-traitants, opérant tous en France" .
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