Plus de 4.000 Toulousains pour une minute de silence
C’était un "rassemblement
républicain " en "solidarité aux familles des victimes " et contre
"les haines raciste et antisémites ". Les noms des sept victimes du
tueur ont été énoncés à haute voix par un membre de l'équipe municipale.
Dans la foule quelques banderoles,
dont l’une marquée du slogan "Vivre
ensemble: Egalité, pluralité, dignité" en occitan, en français, en arabe
et en hébreu.
"L'islam ce n'est pas ça" - une participante au rassemblement
Portant un drap où il
était écrit "Juifs, chrétiens, musulmans, même Dieu amour",
Régis, membre d'une église évangélique, vouait exprimer sa "solidarité "
avec les autres confessions et sa certitude que "ces trois religions
peuvent vivre ensemble ".
"Qu'est-ce qui a
poussé un si jeune homme à faire ces actes monstrueux ? s’interrogeait Yasmina.
Nous dénonçons cette violence mais aujourd'hui nous redoutons les amalgames.
L'islam ce n'est pas ça, c'est avant tout des valeurs d'amour et de tolérance.
Nous aussi nous voulons vivre en paix ".
"On aurait souhaité
qu'il puisse être jugé mais les choses sont comme ça", a regretté le
rabbin Joseph Matusof, directeur de l'école maternelle et primaire où étaient
scolarisés les trois enfants tués lundi. "En revanche, je n'accepte pas
qu'on dise que cet homme était un fou, car qui dit fou dit une part
d'innocence. Il s'agissait d'un homme lucide qui avait des cibles bien précises".
Dimanche, un
rassemblement "sans drapeaux ni banderoles"
Le Conseil
représentatif des institutions juives de France de Midi-Pyrénées appelle à "une marche silencieuse" en la mémoire des victimes des
tueries de Toulouse et Montauban, dimanche à 17h. Cette manifestation
"sans drapeaux ni banderoles", "pour la défense des valeurs
républicaines" et "contre le terrorisme, la haine et
l'extrémisme" rejoindra le
collège-lycée d'Ozar Hatorah où quatre personnes, dont trois enfants, ont été tuées
lundi matin.
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