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PMA : "Le premier droit d'un enfant c'est d'avoir un père et une mère", estime Nicolas Bay (RN)

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PMA : "Le premier droit d'un enfant c'est d'avoir un père et une mère", estime Bay (RN)
PMA : "Le premier droit d'un enfant c'est d'avoir un père et une mère", estime Bay (RN) PMA : "Le premier droit d'un enfant c'est d'avoir un père et une mère", estime Bay (RN) (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Nicolas Bay, député européen Rassemblement national, est l'invité des "4 Vérités" de France 2, lundi 24 juin.

Le débat est lancé sur la procréation médicalement assistée (PMA). Le texte sera débattu au Parlement fin juillet avec principalement l'idée d'une PMA pour toutes, remboursée jusqu'à l'âge de 43 ans, selon le texte présenté dans le Journal du Dimanche, dimanche 23 juin.

La société française est-elle prête ? "Je ne crois pas et je ne pense pas que cela soit souhaitable surtout. [...] C'est un débat de société, mais cela va d'ailleurs au-delà, c'est un débat de civilisation. Et derrière on voit bien qu'il y a l'idée d'un droit à l'enfant, alors que tout ce que l'on a essayé de défendre dans les pays occidentaux et dans notre pays, c'est de protéger au maximum les droits des enfants. Et le premier droit d'un enfant c'est d'avoir un père et une mère, de les connaitre et de se construire grâce à cette altérité homme-femme", explique Nicolas Bay, député européen RN, sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, lundi matin.  

"Soyons attentifs au statut des enfants"

Concernant la congélation des ovocytes en vue de grossesses ultérieures choque-t-elle l'eurodéputé ? "On est sur une dérive qui est assez dangereuse. Il y a derrière tout cela l'idée de modifier la nature et de faire absolument ce que l'on veut, quand on veut et de s'engager dans des manipulations scientifiques avec la vie humaine. Je crois que c'est une dérive assez dangereuse", souligne Nicolas Bay.

Le modèle de la famille doit-il rester inchangé ? "Je ne crois pas. En réalité, il n'y a pas un seul modèle familial, il y a la vie et la vie de chacun et la liberté individuelle de chacun [ce qui] fait qu'il y a des familles qui prennent des formes assez différentes, mais encore une fois soyons avant tout attentifs, non pas aux petits choix parfois un peu égoïstes des adultes, mais au statut des enfants", conclut Nicolas Bay.

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