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Attaque de la prison de Nancy-Maxéville : "Ils ont fracassé la porte d'entrée à l'aide de marteaux"

Huit personnes cagoulées et habillées en noir ont cassé la vitre de sécurité de la prison à coups de marteau aux alentours de 21 heures et lancé des fumigènes, avant de taguer le mur du centre pénitentiaire.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le centre pénitentiaire de Nancy - Maxéville, en Meurthe-et-Moselle. (ALEXANDRE MARCHI / MAXPPP)

"Ils ont fracassé la porte d'entrée à l'aide d'un marteau", témoigne samedi 28 septembre sur France Bleu Sud-Lorraine Fadila Doukhi, secrétaire régionale du syndicat FO Pénitentiaire, après l'attaque de la prison de Nancy-Maxéville, en Meurthe-et-Moselle, vendredi soir. Huit personnes cagoulées et habillées en noir ont cassé la vitre de sécurité de la prison à coups de marteau aux alentours de 21 heures et lancé des fumigènes, avant de taguer le mur du centre pénitentiaire. Les mots "Feu aux prisons" et "ACAB" ("All cops are bastards") pour "tous les flics sont des salauds".

Les malfaiteurs ont réussi à s'enfuir avant l'arrivée de la police. "Il y a une vitre qui ne peut pas avoir d'impact de balle, et eux, avec un marteau, ils ont réussi à la fracasser tellement c'était puissant, en moins d'une minute", affirme Fadila Doukhi.

Il n'y a pas eu de blessés physiques, mais on est choqués. Si ces personnes avaient été là à 19 heures au moment où tous les agents quittent ou prennent leur service ? Aujourd'hui, on n'est plus en sécurité.

Fadila Doukhi

à franceinfo

"Ce qui nous fait peur aujourd'hui, c'est qu'on travaille dans un établissement pénitentiaire qui doit normalement être sécurisé, indique la secrétaire régionale du syndicat FO Pénitentiaire. Ce qui nous fait peur, c'est que n'importe quel individu peut venir devant une structure équipé, et fracasser une porte d'entrée", ajoute Fadila Doukhi, qui demande plus de moyens humains et matériels dans les centres pénitentiaires. "On garantit la sécurité publique, mais personne ne garantit la nôtre", termine-t-elle.

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