Vidéo Le journaliste Karim Rissouli s'exprime sur la lettre raciste reçue chez lui

Publié
Durée de la vidéo : 3 min
“Tu peux faire des pieds et des mains avec tes invités islamo-gauchiasses, tu n’y changeras rien, le souchien ne t’acceptera jamais”. Journaliste sur France 5, Karim Rissouli parle de la lettre raciste et anonyme déposée à son domicile hier.
VIDEO. Le journaliste Karim Rissouli à propos de la lettre raciste reçue chez lui “Tu peux faire des pieds et des mains avec tes invités islamo-gauchiasses, tu n’y changeras rien, le souchien ne t’acceptera jamais”. Journaliste sur France 5, Karim Rissouli parle de la lettre raciste et anonyme déposée à son domicile hier. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
"Tu peux faire des pieds et des mains avec tes invités islamo-gauchiasses, tu n’y changeras rien, le souchien ne t’acceptera jamais". Journaliste sur France 5, Karim Rissouli parle de la lettre raciste et anonyme déposée à son domicile hier.

C’est en rentrant chez lui, après avoir déposé ses enfants à la crèche ou à l’école, que le journaliste de France 5, Karim Rissouli, a découvert la lettre raciste et anonyme laissée devant chez lui. La lettre écrit : "Franchement, Karim, tu n'as pas compris le vote du 9 juin. Ce n'est pas le pouvoir d'achat, la retraite à 60 ans, la privatisation de Radio France. La seule et unique raison fondamentale du vote RN, c'est que le peuple français historique en a plein le cul de tous les bicots. Tu peux faire des pieds et des mains avec tes invités islamo-gauchiasses, tu n’y changeras rien, le souchien ne t’acceptera jamais, ni toi ni tes frérots. Et même malgré le nombre, vous ne posséderez jamais la France."

"Le racisme, ce n'est pas une opinion, c'est un délit"

Recevoir des menaces ou des insultes, ce n’est pas une première pour le journaliste. Mais “quand ça arrive chez soi, il y a une forme de violence supérieure et il y a une forme de violation de son intimité qui fait que j’ai envie et peut-être besoin d’en parler aujourd’hui”. Si Karim Rissouli a souhaité en parler publiquement aujourd’hui, "c'est parce que ça va bien au-delà de mon cas personnel. Je ne suis pas du tout le seul à recevoir ce genre de menaces, d'insultes racistes. Il y a des gens qui le subissent au quotidien. (...) Je pense à tous ces gens qui sont racisés, des noirs, des arabes, des juifs, des musulmans, des homosexuels, des trans, bref, tous ceux qui vivent des discriminations au quotidien et qui ont peur aujourd'hui que la parole raciste se libère." Il rappelle enfin que “le racisme, ce n’est pas une opinion, c’est un délit”. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.