Agression d'un enseignant juif à Marseille : polémique autour du port de la kippa
Après l'agression d'un enseignant d'une école juive de Marseille, le Consistoire local recommande mardi 12 janvier de l'enlever en public. Une recommandation inédite qui fait débat.
Le professeur agressé, Benjamin Amsellem, est sorti de sa confrontation avec son assaillant éprouvé et bouleversé. Il a mis une casquette sur sa tête à la place de sa kippa. Un geste recommandé aux parents et aux élèves de l'école dans laquelle il enseigne. Pour plus de sécurité, le Consistoire israélite de Marseille incite ses 70 000 membres à ne plus porter la kippa dans la rue. "Notre devoir est de préserver la sécurité de notre communauté", déclare son président Ammar Zvi.
"Il faut résister"
Une recommandation rejetée mardi soir par le grand rabbin et les institutions juives de France. "Recommander le défaitisme n'est pas une bonne solution. Il faut résister, se battre. Sinon c'est une atteinte à notre honneur...", affirme Roger Cukierman, le président du Crif. L'agresseur de l'enseignant a été transféré à la section antiterroriste près de Paris. Mercredi, il sera présenté à un juge pour une possible mise en examen.
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