Black Elk : un sioux en voie de canonisation
Pour la première fois, un chef indien converti au catholicisme pourrait devenir un saint de l'Église catholique. Avant cela, ses soutiens doivent encore constituer un dossier auprès du Vatican pour démontrer l'influence de cet homme. Retour sur son incroyable histoire.
L'homme qui brave le froid glacial des plaines enneigées du Dakota du sud (États-Unis) est le leader de la tribu indienne des Lakota. En bas de cette montagne, il invoque la mémoire du grand chef sioux Black Elk. Comme son mentor il y a cent ans, Basil Braveheart dit ressentir la force du lieu. "Les vibrations de la nature et la puissance des arbres sont bien plus fortes ici que partout ailleurs", explique-t-il. Il dit ressentir ici la présence de la figure tutélaire qui fut un exemple pour son peuple.
Une conversion mystérieuse
La légende raconte qu'il a connu son premier dialogue avec les esprits à l'âge de 9 ans. Pourtant malade au fond du tipi familial, une révélation le poussa à gravir un sommet à 2 000 mètres d'altitude. Un déclic spirituel qui le conduira plus tard au catholicisme. Mais le mystère demeure sur les raisons de sa conversion, d'autant que les Indiens n'adoptaient jamais la spiritualité d'une autre religion, car symbole de l'envahisseur. Aujourd'hui, une paroisse américaine se charge de rassembler tous les documents et témoignages qui permettraient à Black Elk de devenir un saint de l'Église.
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