Pédophilie : tolérance zéro pour l'Église
Depuis le début des années 2000, de nouvelles règles ont été éditées. Mais d'anciennes affaires cachées depuis des années surgissent encore.
Le silence de l'Église face aux scandales de pédophilie est une époque officiellement révolue. Le clergé catholique n'a de cesse de le répéter jusqu'à son plus haut niveau. En septembre dernier, le pape François avait fermement condamné les prêtres pédophiles et ceux qui les protègent. "C'est un sacrilège, c'est trahir sa vocation. C'est quelque chose de très grave pour l'Église aujourd'hui", avait-il déclaré.
Une priorité
Tolérance zéro et transparence absolue, l'Église a fait de la protection des mineurs une priorité. Le tournant a été opéré au début des années 2000 lorsque les scandales se multipliaient partout dans le monde. Benoit XVI édite alors de nouvelles règles avant même d'être pape. Un prêtre accusé de pédophilie est par exemple déferré devant la justice civile avant la justice canonique. Les évêques doivent aussi signaler aux autorités civiles les prêtres soupçonnés d'activités pédophiles. En France, cette prise de conscience aboutit en 2001 à la première condamnation d'un évêque pour non-dénonciation de crime.
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