Religion : la France n’acceptera plus les imams détachés en 2024
C’était l’une des grandes promesses d’Emmanuel Macron, qui l’avait annoncé en 2020, lors d’un discours aux Mureaux (Yvelines). Dans une lettre envoyée aux pays concernés, Gérald Darmanin annonce que la France n’acceptera plus d’imams détachés à partir du 1er janvier. Ceux déjà présents sur le territoire devront changer de statut après le 1er avril.
300 imams détachés présents sur le territoire
Envoyés par le Maroc, la Turquie ou l’Algérie, ces imams, employés par ces États, sont accusés pour certains d’être le relai d’un islam radical. "C’est nécessaire peut-être, mais ce n’est pas suffisant, puisque le discours séparatiste est de plusieurs typologies. Le problème, c’est qu’aujourd’hui le séparatisme, l’intégrisme, l’extrémisme se développent plus sur les réseaux sociaux que dans les mosquées", commente Tareq Oubrou, le grand imam de Bordeaux (Gironde). D’après les estimations, quelque 300 imams détachés sont présents sur le territoire.
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