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Vidéo Affaire Mila : "On est en lien étroit avec sa famille pour lui trouver un nouvel établissement scolaire, c'est très compliqué", indique Gabriel Attal

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Gabriel Attal, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse, est revenu mardi sur France Inter sur le cas de Mila, une lycéenne insultée et menacée après avoir emis des critiques virulentes contre l'islam sur les réseaux sociaux.

Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse, Gabriel Attal, juge, mardi 4 février sur France Inter, "absolument inadmissibles et insupportables les menaces, le harcèlement en meute, l'appel à la mort, l'appel au viol" dont Mila, une jeune lycéenne iséroise de 16 ans qui a critiqué l'islam sur les réseaux sociaux, fait l'objet.

On doit pouvoir tout dire, en France, dans le respect de la loi, sans être embêté comme ça. C'est absolument inadmissible.

Gabriel Attal

à France Inter

Déscolarisée depuis quinze jours en raison de menaces de mort et de viol, Mila est un sujet de préoccupation pour le ministère de l'Education nationale. "On est en lien étroit avec sa famille pour lui trouver un nouvel établissement scolaire. C'est très compliqué parce que sa vidéo a été beaucoup relayée, que son visage est connu et qu'il faut évidemment garantir sa sécurité dans l'établissement et aux abords de l'établissement si il y a connaissance de l'endroit où elle est scolarisée", explique Gabriel Attal.

Si on veut que ça fonctionne, le moins on en dit sur ce qu'on est en train de faire, le mieux c'est.

Gabriel Attal

à franceinfo

"Toute parole qui revient à remettre en question ou en doute ses paroles [de Mila] alimente ce que j'ai pu lire sur les réseaux sociaux et ce que j'ai pu entendre, le fameux 'Elle l'a bien cherché', et ça je trouve ça absolument insupportable, il faut être d'une clarté absolue", ajoute Gabriel Attal, interrogé sur les propos de Ségolène Royal. Cette dernière a pour sa part dit "refuser d’ériger une adolescente qui manque de respect en parangon de la liberté d’expression".

Mila a assuré lundi ne "pas regretter" ses propos, revendiquant son "droit au blasphème". "Je ne regrette absolument pas mes propos, c'était vraiment ma pensée", a déclaré la jeune fille sur le plateau de l'émission Quotidien, sur TMC. Elle a confié regretter d'avoir tenu ses propos "sur les réseaux sociaux", ne mesurant pas "l'ampleur que ça a pu prendre", ainsi que "la vulgarité" des termes employés.

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