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Plus d'un millier d'enfants ont dormi à la rue la veille de la rentrée scolaire

Selon une enquête de la Fédération des acteurs de la solidarité, plus de la moitié des familles ayant appelé le 115 dans la nuit du 1er au 2 septembre ont vu leur demande échouer.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un cycliste passe devant des tentes, le 3 juin 2020 à Paris. (ANTOINE DE RAIGNIAC / HANS LUCAS / AFP)

Plus d'un millier d'enfants ont dormi à la rue ou dans des abris de fortune la nuit du 1er au 2 septembre, veille de la rentrée scolaire, selon une enquête (PDF) publiée jeudi 17 septembre par la Fédération des acteurs de la solidarité et relayée par Unicef France.

Sur 5 527 personnes en famille ayant composé le numéro d'appel d'urgence 115 en France métropolitaine cette nuit-là, 2 925 n'ont pas été hébergées, faute de places en hébergement d'urgence ou d'accès aux logements sociaux. Parmi ces personnes sans solution, 1 483 étaient des mineurs.

A Paris, où le 115 est le plus sollicité, 93% des familles ayant formulé une demande n'ont pu être hébergées. Dans le reste de l'Hexagone, le taux de refus dû à l'absence de places a été de 44%, un chiffre qui s'inscrit dans une tendance à la hausse "depuis plusieurs semaines".

Une "situation alarmante" malgré des améliorations

Cette enquête est un baromètre non exhaustif qui ne prend pas en compte les personnes ayant dormi à la rue sans avoir appelé le 115, notamment beaucoup de mineurs non accompagnés et de familles vivant en bidonville ou dans des squats, selon la FAS et Unicef.

"Ces chiffres indiquent clairement que nous sommes face à une situation alarmante, commente le directeur de la FAS, Florent Gueguen. Toutefois, il faut reconnaître une évolution positive : le nombre de refus pour les hébergements d'urgence a globalement diminué par rapport à la même époque l'an dernier grâce à l'ouverture de places d'hébergement supplémentaires en hôtels depuis le début de la crise sanitaire."

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