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8-Mai : les souvenirs de l’un des derniers vétérans des forces navales françaises libres

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8-Mai : les souvenirs de l’un des derniers vétérans des forces navales françaises libres
Article rédigé par France 3 - T. Maillet, V. Deleforterie, Nouvelle Calédonie La 1ère, M. Marini
France Télévisions
À la veille du 78e anniversaire de l’armistice de 1945, les équipes du 12/13 sont allées à la rencontre de Jacques Lucien, l’un des derniers vétérans des forces navales françaises libres.

À 99 ans, Jacques Lucien n’a rien oublié de ses années en mer. 1942, il n’a que 17 ans quand il embarque sur "Le Chevreuil", un navire de guerre. Le Néo-calédonien est en mal d’aventures. Alors, il s’engage dans les forces navales françaises libres. Dans l’Atlantique, il va parcourir des dizaines de milliers de kilomètres. Sous l’impulsion du général de Gaulle, équipées par les Anglais, les forces navales libres ce sont plusieurs milliers d’hommes et une quarantaine de navires. 

Un long périple jusqu’à Toulon 

Jacques Lucien et son vaisseau ont une mission : protéger les navires marchands des sous-marins allemands. "Il aurait pu mourir noyé 20 fois, 100 fois, avec son petit bateau. […] On s’aperçoit qu’il a été aux États-Unis, qu’il a traversé le canal de Panama, qu’il s’est retrouvé en Méditerranée", explique Michel Mourget, le délégué de la Fondation de la France Libre en Nouvelle-Calédonie. C’est avec une barbe bien fournie que Jacques Lucien débarque finalement à Toulon (Var), en 1945. Il est aujourd’hui l’un des derniers vétérans des forces navales françaises libres.  

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