Alcool au volant : l'option de l'éthylotest antidémarrage
Parmi les nouvelles mesures de sécurité routière annoncées mercredi 19 septembre, l'une concerne l'alcool au volant, avec le recours aux éthylotests antidémarrage (EAD).
Un ensemble de mesures de sécurité routière a été adopté mercredi 19 septembre. Parmi elles, l'une concerne l'éthylotest antidémarrage (EAD). Une alternative au retrait de permis. Notre journaliste Manon Bougault, présente en plateau, fait le point. "Vous sortez d'un dîner entre amis, vous êtes arrêté au volant pour un contrôle routier et on vous demande de souffler. Si votre taux d'alcoolémie est compris entre 0,8 et 1,8 gramme d'alcool par litre de sang, c'est un délit. Jusqu'à aujourd'hui, c'était la suspension de permis automatique et pour beaucoup, cela signifiait perdre son emploi. Désormais il y a une nouvelle alternative pour éviter cette suspension. Le préfet peut vous autoriser dans les trois jours, à installer dans votre véhicule, un éthylotest antidémarrage. Et en l'installant, vous gardez l'usage de votre véhicule."
Près de 1 035 morts sur les routes en 2017
Comment fonctionne cet éthylotest ? "Le circuit est branché sur le circuit d'alimentation de votre véhicule. Vous soufflez. Si c'est vert, votre voiture peut rouler. Comptez 1 300 € pour l'installer". Ce dispositif existait déjà "mais cela n'était proposé qu'au tribunal". En effet, "il fallait d'abord être jugé pour en bénéficier", et en attendant le jugement, on ne pouvait pas utiliser sa voiture. Et en 2017, "1 035 personnes ont perdu la vie dans un accident lié à l'alcool. Cela représente un quart des morts sur les routes", souligne notre journaliste.
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