Automobile : les signalements de radars bientôt encadrés
Un amendement adopté par les députés prévoit d'encadrer les applications signalant les radars et les contrôles policiers.
Un changement pour ceux qui utilisent les applications informant sur les radars présents sur la route. L'Assemblée nationale a adopté un amendement qui prévoit de contrôler les informations délivrées par ce type d'application mobile. En plateau, Clément Le Goff fait le point sur ce qui va évoluer. "Il faut distinguer deux choses : les détecteurs de radars et les avertisseurs de radars", précise d'abord le journaliste. Les détecteurs sont des boîtiers capables de détecter les ondes des radars. Ils sont interdits depuis 2012. Si vous les utilisez, vous risquez 1 500 € d'amende et un retrait de six points. "En revanche, les applications d'aide à la conduite comme Waze, Coyote, Tomtom, sont autorisées", détaille Clément Le Goff.
En vigueur dès l'année prochaine
Les députés veulent rendre ces informations invisibles. "Dans un rayon de 10 kilomètres maximum et une période limitée de 2 à 12 heures, les applications auront l'obligation de brouiller les signalements en cas d'alerte enlèvement, d'attentat ou même lors de contrôles d'alcoolémie. Alors, c'est destiné à préserver l'efficacité des dispositifs policiers, mais certaines associations dénoncent une traque des automobilistes", raconte le journaliste. L'amendement entrera en vigueur à partir de 2020.
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