Rodéos urbains : le défi des autorités pour y mettre fin
Les rodéos urbains ce sont des passionnés de vitesse, souvent à moto, qui roulent à pleine vitesse, sans faire attention à leur environnement. Pour les forces de l’ordre, il est difficile d'y mettre fin, même si cette pratique s’avère être très dangereuse.
C’était une priorité du gouvernement : lutter contre les rodéos urbains. Mais le phénomène n’a pas cessé. Sans casques et lancé à pleine vitesse, des jeunes souvent à motos, pratiquent des rodéos urbains qui ne sont pas sans risques. Des parents ont perdu leur fille il y a six mois. En pleine nuit l’été dernier près d’Amiens (Somme), Julie 21 ans, assiste à un rassemblement de voiture. L’un des conducteurs l’a percuté en roue arrière et la jeune fille décèdera quelques heures plus tard à l’hôpital. "On ne peut pas l’accepter", dit le père de la jeune fille.
Une pratique passible d’un an d’emprisonnement
Même après le drame, ces rassemblements n’ont pas cessé. Les jeunes se donnent rendez-vous via les réseaux sociaux par des messages cryptés. Le maire s’avoue impuissant. "On n'est pas au courant, donc quand ils s’installent, vous n’avez plus le choix que de regarder et de prier pour qu’il ne se passe rien", déclare Guy Penaud, maire de Glisy (Somme). Pourtant, les rodéos urbains sont passibles d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. Les forces de l’ordre assurent que cette loi aide à condamner plus de jeunes se livrant à cette pratique dangereuse.
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