Sécurité : les voitures radars privées vont flasher dès lundi
Les premiers véhicules-radars gérés par des sociétés privées vont se fondre dans la circulation et commencer à verbaliser en France. Une mission de contrôle de vitesse qui fait débat.
Capteurs, caméras à l'avant, à l'arrière et même sur les côtés... elle a tout pour détecter nos excès de vitesse. Cette voiture dispose d'un radar embarqué, une mission confiée à une entreprise privée. Et la nouvelle n'est pas du goût des conducteurs. "Il faut que le privé gagne de l'argent", craint cet automobiliste, redoutant des verbalisations à outrance.
Une première expérience menée en Normandie
"Dégueulasse et inadmissible", s'indigne cet ancien policier interrogé à bord de son véhicule. Avant d'ajouter : "Pour se faire de l'argent, il n'y a pas mieux".
La première version du radar apparaît en 1964. Il faudra attendre les années 1990 pour arriver à un prototype difficilement contestable par les usagers, du fait de sa précision. Outre les radars automatisés, en place depuis 2002, et les caméras embarquées des forces de l'ordre, il faudra désormais compter avec les sociétés privées. L'expérience sera menée sur les routes de Normandie dès lundi 23 avril, avant d'être étendue à tout le territoire d'ici à 2020. Objectif : passer de deux à douze millions de flashs par an et tenter de réduire la mortalité sur les routes.
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