Cet article date de plus d'onze ans.

Société Générale : 600 à 700 postes bientôt supprimés ?

C'est ce que laissent entendre des syndicats, qui ont participé mercredi à une réunion avec la direction. Celle-ci aurait évoqué différents projets de réorganisation, pour réduire les coûts - ce qui passerait par 600 à 700 suppressions de postes dans les services centraux parisiens. Interrogée, la direction estime qu'il est "prématuré" de communiquer précisément sur des projets encore à l'étude.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France)

Ni les modalités ni le calendrier ne sont arrêtés. Mais ce sont bien 600 à 700 postes qui seront supprimés à la Société Générale, dans les services centraux parisiens. Trois sources syndicales ont confié à l'agence Reuters avoir rencontré la direction mercredi dernier, qui leur a présenté différents projets de réorganisation - et réduire, par conséquent, les coûts.

Une fois n'est pas coutume, la CGT se montre plutôt apaisante. "Il y a eu une rencontre, la direction a listé un certain nombre de projets mais n'a pas évoqué les conséquences pour l'emploi. On n'en est pas à comptabiliser, il n'y aura pas de chiffrage avant le dernier trimestre 2013" .

Aujourd'hui, la direction semble faire du rétropédalage. Une porte-parole estime qu'il est "prématuré de communiquer précisément sur les projets de réorganisation à l'étude" . Avant d'ajouter aussitôt : "Dans les cas où les réorganisations auraient des conséquences sur l'emploi en France, le groupe s'est engagé à recourir prioritairement à la mobilité interne et aux départs volontaires si nécessaire, en s'appuyant sur les mesures d'aides prévues mais sans départ contraint" .

Les salariés de la banque avaient fait grève en janvier pour exprimer leur mécontentement sur la question des salaires, mais aussi manifester leur inquiétude pour l'emploi, redoutant la suppression de postes et la fermeture d'agences. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.