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Sondage : les syndicats bien vus en temps de crise

Après la journée de mobilisation du 1er mai, voilà une source de satisfaction pour les syndicats. En majorité, les Français ont une bonne image d'eux, à près de 60 %. C'est le résultat du sondage mensuel de France Info, en partenariat avec le journal 20 minutes.

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Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

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Il y a actuellement "une très forte envie de syndical", résume Philippe Tapia, le directeur de l'institut OBéA-INFRAFORCES, qui a réalisé cette enquête. Selon ce sondage*, 72% des personnes interrogées estiment en effet que les syndicats sont encore plus nécessaires en temps de crise et 80% qu’ils ont un rôle important à jouer.

Une majorité des sondés s’accordent par ailleurs pour dire que les syndicats sont efficaces et actifs. Ils estiment en effet à 77% que les syndicats "se battent pour l'emploi" et à 60% que leurs actions font avancer les choses dans les entreprises.

Mais malgré ces opinions globalement favorables, l’enthousiasme n’est pas général pour autant et les critiques restent nombreuses. "Des critiques et des craintes", précise Philippe Tapia. 63% des personnes interrogées estiment par exemple que les syndicats sont en perte de vitesse et 54% qu’ils ne font pas le poids face au gouvernement. Autre critique, celle de la représentativité, insuffisante selon une majorité de sondés pour parler au nom de tous les salariés. 46% des interrogés estiment par ailleurs que les salariés du public sont mieux défendus par les syndicats que ceux du privé. "C’est une courte majorité, ce n’est pas massif", souligne cependant Philippe Tapia.

Enfin, pour plus de la moitié des personnes interrogées, la CGT est perçue comme le syndicat le plus en pointe face à la crise (53%), loin devant FO (34%) et la CFDT (28,5%).

Des syndicats qui après la mobilisation du 1er, se retrouveront à 17h aujourd’hui, au siège de la CFTC à Paris. N'ayant obtenu aucune réponse nouvelle du gouvernement, ils doivent se mettre d'accord sur la suite du mouvement.

Sondage réalisé par l'institut OBéA-INFRAFORCES auprès d'un échantillon représentatif d'un millier de personne, du 20 au 27 avril derniers.

Cécile Mimaut.