Taxis : plusieurs opérations escargot en cours en France

Ils avaient déjà tapé du poing le 29 janvier pour le même motif : obtenir le retrait de la nouvelle convention entre leur profession et la Caisse nationale de l'assurance-maladie (Cnam) sur le transport sanitaire. Tour des mobilisations à 9h30 avec le réseau France Bleu.
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Opération escargot des chauffeurs de taxis contre la nouvelle convention qui les relient à la caisse nationale d'assurance maladie, 4 mars 2024. (EMMA SAULZET / RADIO FRANCE)

Plusieurs opérations escargot de taxis étaient en cours lundi 4 mars au matin en Île-de-France, en Bretagne et dans le Gard, en Ille-et-Vilaine, mais aussi en Haute-Garonne. D'autres actions devaient suivre démarrer dans la matinée. L'intersyndicale des taxis organise une nouvelle journée nationale de mobilisation contre la nouvelle convention liant les taxis à la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM). Selon l'intersyndicale, la CPAM propose une augmentation des tarifs remboursés des transports de patients insuffisante pour couvrir leurs charges.

Île-de-France

Dans les Yvelines, entre 300 et 400 taxis, selon France Bleu Paris ont mené une opération escargot sur l'A13 jusqu'à 10 heures, en direction de la capitale. Ils ont été bloqués entre 8h30 et 10h juste avant d'entrer sur le périphérique. Ils stationnent depuis environ 10h sur le périphérique intérieur juste avant la porte Dauphine. Sytadin indique sur X que la manifestation sur l'A13 est terminée. Mais les manifestants convergent donc sur Paris. 

Une autre opération est en cours sur l'autoroute A4 en direction de Paris. Les chauffeurs roulent à allure réduite entre Saint-Maurice (Val-de-Marne) et la porte de Bercy, puis ils doivent emprunter ensuite le boulevard périphérique, indique Sytadin.

Sur l'A15, un autre cortège est parti d'Eragny (Val-d'Oise) vers 9h45 en direction du pont de Gennevilliers et de Paris. Deux voies de circulation sont neutralisées. L'Île-de-France a atteint lundi matin un niveau exceptionnel de bouchons à 9 heures, avec plus de 430 km de ralentissements cumulés. Les chauffeurs sont tous attendus aux Invalides.

Certains chauffeurs non syndiqués veulent rouler en opération escargot pendant 24 heures sur le périphérique. "On devait faire deux tours du périph', mais on nous interdit maintenant de faire le tour", détaille Emmanuelle Cordier présidente nationale de la Fédération nationale du taxi (FNDT), qui n’appelle pas pour le moment à ces "24 h du périph'". L’objectif de la manifestation était de se rassembler aux Invalides où 2 000 taxis sont attendus.

Nîmes

À Nîmes (Gard), l’appel à manifester mobilise "environ 150 voitures". À 8 heures lundi matin, des taxis du Gard, de l'Hérault, du Vaucluse se sont donné rendez-vous au péage de Nîmes-Ouest, relate France Bleu Gard Lozère. Les chauffeurs ont ensuite roulé au ralenti dans les rues du centre-ville de Nîmes. "On table sur environ 150 voitures", a déclaré Sandrine Clément, présidente dans le Gard de l'Union nationale des taxis. Les voitures doivent se retrouver devant la CPAM en fin de matinée.

Rennes

À Rennes (Ille-et-Vilaine), les taxis sont arrêtés sur la rocade. Depuis 8 heures, une opération escargot est menée sur la rocade, entre 220 et 250 taxis sont mobilisés, annonce France Bleu Armorique, générant plus d'une heure de bouchons. Les chauffeurs des quatre départements bretons sont appelés à converger. Ils doivent se rendre devant la préfecture en fin de matinée.

Toulouse

À Toulouse (Haute-Garonne), environ 150 taxis se sont d'abord rassemblés à l'aéroport de Toulouse Blagnac. Ils roulent en direction de la préfecture où ils se sont donné rendez-vous à 11 heures. Ils veulent bloquer plusieurs péages, précise France Bleu Occitanie.

Bordeaux

À Bordeaux (Gironde), une opération des taxis doit débuter à 10 heures au départ du stade Matmut Atlantique, direction l'hôtel de ville via les grands boulevards et le centre-ville. Les chauffeurs se rendront ensuite jusqu'à la préfecture, prévient France Bleu Gironde.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.