Grand débat national : le gouvernement tente d'intéresser la banlieue
Le gouvernement veut impliquer les banlieues dans le grand débat national. Dimanche 3 février, la ministre de la Santé Agnès Buzyn était à Trappes (Yvelines). Lundi, Emmanuel Macron sera à Évry-Courcouronnes (Essonne).
Dimanche 3 février, un débat était organisé à Trappes (Yvelines), 35 000 habitants et un taux de chômage de 20%. Une soixantaine de personnes a répondu présente. Pouvoir d'achat, fiscalité, et en plus des thèmes habituels, les habitants se plaignent du manque de médecins en banlieue, le même constat qu'en zones rurales.
"Oubliés"
Pour tous, contribuer au grand débat national était une évidence. Mais en regardant de plus près les participants, ce sont beaucoup de sympathisants de La République en marche, de retraités aussi et de nombreux responsables d'associations. La ministre de la Santé Agnès Buzyn s'est déplacée pour prendre des notes.
Au même moment dans le centre de Trappes, le marché, où le grand débat national inspire le rejet, fait le plein. Pour les classes populaires, l'important c'est d'abord le chômage, une thématique peu présente dans le grand débat, et certains se sentent négligés par le président de la République. "On est des oubliés de la vie", selon un homme. En se rendant à Évry-Courcouronnes (Essonne) lundi 4 février, Emmanuel Macron tentera de prouver le contraire.
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