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Trop de pickpockets, les salariés de la Tour Eiffel débrayent

La Tour Eiffel était fermée au public une bonne partie de la journée ce vendredi car les salariés ont exercé leur droit de retrait en raison de l'augmentation des pickpockets sur le monument parisien.
Article rédigé par Marion Mellinger
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (40 salariés de la Tour Eiffel ont exercé leur droit de retrait ce vendredi matin © MaxPPP)

L'un des monuments phares de la capitale, la Tour Eiffel, a été  fermée pendant près de sept heures vendredi. La dame de fer n'a rouvert ses portes qu'à 16h30. La Société d'exploitation de la Tour Eiffel (SETE) a annoncé que le monument n'a "pu ouvrir ses portes au public à 9h30" elle se dit désolée de la situation dans un communiqué et "regrette que les visiteurs déjà présents sur le parvis soient pénalisés". Une quarantaine de salariés, qui composent l'équipe d'accueil prévue vendredi matin, ont exercé leur droit de retrait.

Un vrai fléau

D'après les salariés, "les pickpockets montent en bande de 4-5 personnes. Parfois il peut y en avoir une trentaine" et il "arrive qu'ils se battent entre eux". Ils disent vouloir obtenir des "garanties formelles de la part de la direction pour que des mesures pérennes et efficaces soient prises pour mettre fin à ce fléau dont sont victimes, quotidiennement, de nombreux touristes et plus particulièrement les touristes asiatiques". La direction informe les visiteurs de la présence de pickpockets, un agent d'accueil "juge ce phénomène gênant pour le monument qui a un rayonnement national".

Dans un communiqué, la direction dit s'être "engagée dans une coopération active et durable avec la préfecture de police qui a conduit au renforcement continu des mesures visant à garantir la sécurité du personnel et du public".

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